Jean-Baptiste André

Musicien éclectique, guitariste et contrebassiste, il intervient dans différents projets : Jazz, musiques du monde, chanson. Tahrgi Nuschma (jazz manouche métissé) qu’il fonde en 2002, Bashavav (musique des Balkans) de 2003 à 2017, avec qui il enregistre 2 albums, Amari FamiIi (musique Rom) depuis 2010 avec qui il enregistre 2 albums, le collectif Pas De Nom, Pas De Maison (musique des Balkans) qu’il rejoint en 2019. Après avoir séjourné en Espagne, il participe depuis 2008 à divers projets flamenco (musique et danse). Il collabore à l’enregistrement « Atan » du pianiste Abbe Ngayihi (jazz camerounais) en 2013, et participe à plusieurs spectacles comme « ça concombre à bien faire » de la compagnie total beurk la soupe (jeune public) ou « Si la musique doit mourir » de la compagnie Tuchenn (théâtre). Il rejoint Tarafikants en 2019 puis la Compagnie Humpty-dumpty en 2023 pour la Monstrueuse Parade.

Coppelius

Parallèlement à la pratique théâtrale c’est du côté de la littérature que G. Coppelius va se former. Après une hypokhâgne puis une khâgne à Paris, il s’oriente vers des études de philosophie où il y travaillera sur la phénoménologie existentielle du premier Sartre puis, en troisième cycle, sur l’écrivain marxiste Paul Nizan.

Fondateur de la Cie Coppelius, il explore depuis dix ans les possibilités du théâtre d’objets et le domaine du conte. Spécialisé dans le théâtre d’ombres suivant des techniques issues de différentes traditions (technique Française du XIXème siècle dans le Cabaret du Chat noir et techniques asiatiques), il a élaboré différentes techniques de projections et jeu d’ombres qui trouvent leur place dans les spectacles de la Cie. Humpty-Dumpty et oeuvre à la diffusion de ces techniques d’animation auprès du grand public avec les « Petits théâtre du chat noir » qu’il propose. Parallèlement, il réalise des marionnettes (à fils et contact direct) et se forme auprès de spécialistes tels que François LAZARO fondateur du Clastic Théâtre.

Il est également l’auteur de plusieurs pièces de théâtre.  

    Louise

Morena Safar

C’est d’abord à Séville qu’elle trouve son inspiration en partant tous les ans depuis 2013 apprendre le Flamenco auprès des plus grands (Juana Amaya, Juan De Los Reyes, Ursula Lopez, Choni Perez, Juan Paredes, la Choni, Alicia Marquez, El Nano…).
Enfant, Elle apprend la danse orientale dite « bédouine » dans la cuisine de sa maison de Casablanca auprès de ses tantes puis se forme en 2014/2015 aux danses orientales classiques auprès de Nureen Noelia Martini (Séville), Alejandra Palacio (Grenade), ainsi qu’aux danses orientales fusions auprès de Ilhaam ( Madrid ) et Mat Jacob ( Barcelone ).
Son périple aux confins de L’Est en 2010 l’a poussée vers les routes Balkaniques et elle a entrepris une formation professionnalisante auprès du Maître de Danse Tzigane Russe Petia Iourchenko (2015/2016) et en danse Tsigane des Balkans auprès de Simona Jovic (Serbie) et Hermina Hadem (Bosnie).
Enfin, Morena Mora est guide-interprète conférencière depuis 2007 et a travaillé essentiellement sur la géopolitique des ailleurs et l’ethnocentrisme historique (Musée de la Compagnie des Indes/ Service du Patrimoine ville de Lorient). Elle continue de voyager et réalise des conférences dansées autour des danses qu’elle pratique.  Elle fonde avec Grégory Coppelius la Cie Humpty-Dumpty qui met au cœur de son projet artistique le dialogue entre la marionnette, la musique et la danse  dans des créations tout public.

Elle anime par ailleurs la Cie Les Rivages du Vent et est l’auteur et l’interprète du spectacle « Papousti » et du livre qui y est associé.

Julien Lebon

Issu d’une formation classique en violon, Julien LEBON s’intéresse aux musiques du monde en travaillant à la Galerie Sonore d’Angers. Il apprend la darbouka et le oud avec le marocain Tazi Abdehrahim, et s’intéresse aux répertoires d’Europe de l’Est et de Turquie au violon.
Pendant 10 ans, il part à la rencontre des musiciens Roms, s’initie à la musique traditionnelle roumaine à Bucarest, avec, entre autres, Vasile Nasturica, et se forme à Istanbul auprès de Nedim Nalbantoğlu, Baki Kemanci et Serdar Pazarcıoğlu.
Au fil des rencontres, il est amené à travailler d’autres répertoires, toujours en lien avec le peuple rom : le jazz manouche, avec DILI DILI SWING, le flamenco avec le guitariste Stéphane Péron (spectacle NOCHE BLANCA en 2010 avec des musiciens gitans d’Andalousie). Ayant récemment étudié avec Ross Daly et Ergün Hepbildik , il développe sa technique d’improvisation sur les musiques modales au sein de YILDIZ. Il se produit également sur scène avec BASHAVAV (Musiques roms), KELEM (Slam Oriental) et ZA’ATAR (Electro Oriental) en duo avec Maurice Spitz. Il a également joué aux côtés de LAOUN SHARKI (Musique orientale) et la FANFARE O.U.F (Oriental Urban Fanfare).