Le Noel de Mr Scrooge

)

Le soir de Noël, un vieil homme égoïste et solitaire a choisi de rester seul… Mais les esprits de Noël en ont décidé autrement. L’entraînant tour à tour dans son passé, son présent et son futur, les trois spectres lui montrent ce que sera son avenir s’il persiste à ignorer que le bonheur existe, même dans le quotidien le plus ordinaire… La Cie Humpty-Dumpty vous invite à un voyage poétique dans l’Angleterre industrieuse et victorienne à travers le célèbre  conte moral de C. Dickens. La magie de Noël est au rendez-vous…

télécharger la plaquette

Un spectacle de Marionnettes et d’Ombres :

Pour ce spectacle, nos marionnettistes ont reconstitué jusque dans les détails l’intérieur de l’étude notariale d’Ebenezer Scrooge telle que l’a décrite Dickens dans son conte. Meubles, livres, bibelots, tout est là pour recréer l’atmosphère cosy et bourgeoise du vieil usurier et de l’Angleterre victorienne. Les trois marionnettes à fils évoluent dans ce décor jusqu’à l’apparition du premier esprit de Noël : Ebenezer scrooge s’allonge alors près de la fenêtre et c’est à travers elle que les spectateurs vont voir s’animer les ombres.

 

On est passés par là :

Médiathèque de Trébédan (22)
Château d’Hardelot (62)
Office du tourisme des falaises d’Armor (22)
Médiathèque de Guiscriff
Médiathèque de Pontivy (56)
Mairie de Tréhorenteuc (56)
Médiathèque de Montfermeil (93)
Ehpad Clos St Martin, Rennes (35)
Service culturel des Sables d’Olonne (85)
Médiathèque St Vincent sur Graon ( 85)
Centre socio-culturel de Maurepas, Rennes ( 35)
Talmont-Saint-Hillaire (85)
Médiathèque de Pont-L’Abbé (29)
Commune de Teillé (44)
Thourie (35)
Le sel de Bretagne (35)
Genetouze (35)
Moutiers-les-Mauxfaits (85)

Fiche technique :

Équipe : 2 comédiens (marionnettistes)

Durée : 35-45 min.

Âge : à partir de 6 ans et pas de limite d’âge !

Montage : 1h30 (se joue en intérieur)

Démontage : 1h

Lumières :

– Autonome lumière par projeteurs LED et/ou allogène (sur 230 v 16a)

– idéalement obscurité ou pénombre

 

Son :

– Autonome micros serre-tête+relais (connectique Jack 6,35 Mâle) .

Dimension espace de jeu/installation :

_ Profondeur 4 m, largeur 4 m, hauteur 2 m

Jauge :

– jusqu’à 300 personnes pour une salle équipée

Mise en scène :

– Coppelius

 

 

 

Jean-Baptiste André

Musicien éclectique, guitariste et contrebassiste, il intervient dans différents projets : Jazz, musiques du monde, chanson. Tahrgi Nuschma (jazz manouche métissé) qu’il fonde en 2002, Bashavav (musique des Balkans) de 2003 à 2017, avec qui il enregistre 2 albums, Amari FamiIi (musique Rom) depuis 2010 avec qui il enregistre 2 albums, le collectif Pas De Nom, Pas De Maison (musique des Balkans) qu’il rejoint en 2019. Après avoir séjourné en Espagne, il participe depuis 2008 à divers projets flamenco (musique et danse). Il collabore à l’enregistrement « Atan » du pianiste Abbe Ngayihi (jazz camerounais) en 2013, et participe à plusieurs spectacles comme « ça concombre à bien faire » de la compagnie total beurk la soupe (jeune public) ou « Si la musique doit mourir » de la compagnie Tuchenn (théâtre). Il rejoint Tarafikants en 2019 puis la Compagnie Humpty-dumpty en 2023 pour la Monstrueuse Parade.

Note d’intention artistique

Pourquoi la marionnette et la danse ?

 

La Cie Humpty-dumpty axe sont travail sur la rencontre de deux techniques manifestement antagonistes, la marionnette et la danse. D’une part l’inerte, l’étrange et l’immobile devenu mobilité et vie par le travail du comédien marionnettiste, d’autre part la fluidité du geste, la naturalité du corps et le travail de maitrise et de contrôle pour organiser la mobilité du corps qui pourtant semble immédiatement donnée. Mais cette contradiction dans les approches n’empêche pas une porosité spectaculaire entre les techniques, la vie dansée ajoutant à l’illusion de vie d’une marionnette et l’immobilité matérielle renforçant la maitrise du geste dansé. Loin de s’opposer, par l’épreuve de la rencontre, la danse semble l’idéal asymptotique du marionnettiste et la maîtrise matérielle semble en retour celui du danseur.

Deux champs d’expression qui se répondent, se complètent et s’encouragent pour ouvrir l’espace du spectacle, ce lieu où les histoires et se racontent sous les yeux d’un public.

 

Une inquiétante étrangeté :

Dans une œuvre courte de 1919, S. Freud s’essaie à une thématisation du « fantastique » comme genre littéraire autour du concept « d’Inquiétante Étrangeté » (Das Unheimliche en allemand). Ce concept, éponyme à l’œuvre où il figure, permet de désigner un paradoxe dans l’expérience que nous faisons du monde, un point de bascule où ce que nous tenons pour commun, ordinaire devient tout à coup étranger et suscite par-là même l’effroi sinon, tout au moins, le malaise. C’est alors pour celui qui éprouve « l’Inquiétante Étrangeté » tout son monde qui bascule dans l’inhospitalier, tout ce qui était tenu pour familier lui échappe, comme la solidité du réel se faisait sables mouvants et demandait à être réexaminé sans délai. Pour étayer son propos, applicable à la condition pathologique tout autant qu’à la vie ordinaire, Freud s’appuie sur un exemple littéraire qui se sert de l’inquiétante étrangeté comme d’un ressort. Il choisit, dans la littérature fantastique à la fois florissante et balbutiante de son époque la nouvelle de E.T.A. Hoffman « L’Homme au Sable » et tout spécialement le moment où un jeune homme, amoureux d’une jeune femme qu’il ne connait que de vue pour l’avoir surprise en train de danser, voit son monde s’effondrer quand il réalise qu’il s’agit d’un automate et non d’une personne. Ici, le mouvant se révèle en réalité inerte, le familier se fait étranger et le monde se fissure, donnant à voir sa fragilité et laissant deviner qu’un univers de mystères insondés l’anime en secret.

N’est-ce pas l’inquiétante étrangeté, ressort du fantastique, qui se retrouve au cœur du paradoxe qui nous occupait plus haut lorsqu’il s’agissait d’articuler danse et marionnettes ? D’un côté le vivant, dont la chaleur et la pulsation nous sont si familière et de l’autre l’objet déguisé en vivant portent de par leur simple rencontre les germes du fantastique et offre un cadre qui prédispose à interroger l’étrange, l’étranger, le monstre, et tout ce qui rompt avec la continuité ordinaire des choses et des évènements.

C’est pourquoi, dans la « Cabaret Tortellini » le théâtre « fantastique » naitra au croisement de la danse et de la marionnette.

 

Monstre, foire et cabaret :

 

Le terme vient du latin monstrare (montrer) mais l’on ne pourrait qualifier de « monstre » tout ce qui se voit désigner. Il faut pour parler de « monstre » ajouter au fait d’être exposé que ce qui est donné à voir rompe avec l’ordre ordinaire des choses, le régulier, le familier, la norme. La problématique du monstre semble donc partager la route de notre « Inquiétante Étrangeté » mais en apportant un éclairage nouveau.

Car si la notion de monstre est chargée négativement, elle peut également se voir positivement connotée comme c’est le cas dans lorsque l’on parle d’un « travail monstre » ou d’un « monstre sacré du cinéma » en désignant dans le premier cas un travail hors-norme et dans le second un comédien élevé au rang de figure patrimoniale.

La notion de « norme » nous ouvre un nouvel espace, à côté du simple fantastique, qui permet d’interroger le social, la relativité des valeurs, là où la seule « Inquiétante Étrangeté » naissait d’une rupture dans l’ordre « naturel » des choses.

Interroger l’ordre social, c’est aussi interroger les valeurs qui sous-tendent le jugement de celui qui regarde le « monstre » et le font être « monstre ». Ainsi, un phénomène de foire, perçu hier comme un monstre, peut aujourd’hui donner lieu à une toutes autre perception. Les culturistes qui inondent les écrans de cinéma américain ont-ils encore quelque chose à voir avec les hommes en tricots de corps rayés qui tordaient des barres de fers ? Comment les femmes à barbes dont on riait jadis ont-elles pu se mouvoir en égérie de la mode ou d’une la pop culture où les genres ont étés rendus flous ?

Interroger le monstre c’est bien poser la question du regard, celle du spectateur, de son époque, de ses valeurs et du contexte d’exposition. La foire, ou le cabaret itinérant, comme lieu de théâtralité à la fois fantastique et social, sera le terrain que nous explorerons avec les collégiens.

 

Du frisson au rire, les grands sentiments humains :

 

Autant de regard que de perceptions et autant de monstres que de mutations sociales, autant de réactions que de mise en contexte. Partant du monstre, il faudra explorer un panel de réactions face à son exposition et aussi de contextes qui font que ce que l’on expose devient monstre.

Parmi ces réactions on peut envisager la peur, la pitié, la moquerie, le rire de connivence, l’empathie, l’indignation… toutes ces attitudes ou émotions variant selon le mode d’exposition envisagé.

 

Synopsis et note d’intention de la création collective :

 

Pareil au Mangiafuoco qui promène le Pinoccio de Goldoni dans son cabaret ambulant, le couple Tortellini promène sa machine merveilleuse et ses marionnettes de pays en pays, de danses en danses… Hâbleurs exubérants, poètes fantasques, séducteurs de génie et canailles avant tout ; nos deux sympathiques Thénardier racontent leurs incroyables histoires en lettres de vapeur. Celle que crache leur terrible invention et qui se lisent dans le ciel fumant de la révolution industrielle un temps où l’on osait dire du beau qu’il est toujours « bizarre ». Dans leur cabaret extraordinaire ils feront revivre les rêves surannés d’un cirque aujourd’hui disparu : celui des fakirs, des avaleurs de sabres, des ventriloques et danseurs de claquettes.

 

« Paris, 1898 .

 

Giuseppe Tortellini achève l’œuvre de sa vie : « L’ATOMOS XIX », une machine lui permettant de réduire les êtres vivants. Lui vient alors en songe imbibé d’absinthe une idée diabolique : créer un cabaret ambulant dont les artistes seraient « volontaires » car réduits à 1/6 ème de leur taille d’origine ! Afin d’infiltrer les cabarets, il trouvera de l’aide auprès de la danseuse Ornella qui se fera engager partout dans le monde afin d’approcher puis de capturer leurs futurs collaborateurs… C’est autour de l’ATOMOS XIX que ce couple diabolique et amusant vous fera profiter des numéros et des danses glanés lors de leurs voyages ! »

Le Cabaret Tortellini : La Monstrueuse Parade

Accompagnement de projet artistique au collège Morvan Lebesque de Mordelles saison 2022-2023 cadre du dispositif FAAT- EAC

Parcours marionnettes, danse et théâtre autour du « Cabaret Tortellini »

Préambule :

A la demande de Julie Fouqué, Dominique Baudry professeures de Français au collège Morvan Lebesque de Mordelles, la Cie Humpty-Dumpty vous propose ici un accompagnement créatif vers la réalisation d’un spectacle de théâtre, marionnettes et danse autour de l’univers du « Cirque Freaks ».

Pourquoi la marionnette et la danse ?   La Cie Humpty-dumpty axe sont travail sur la rencontre de deux techniques manifestement Read more
Première séance du 23-05-2023 Au programme : Présentation du projet discussion autour de la question "Qu'est-ce qu'un monstre ?" travail Read more

 

Coppelius

Parallèlement à la pratique théâtrale c’est du côté de la littérature que G. Coppelius va se former. Après une hypokhâgne puis une khâgne à Paris, il s’oriente vers des études de philosophie où il y travaillera sur la phénoménologie existentielle du premier Sartre puis, en troisième cycle, sur l’écrivain marxiste Paul Nizan.

Fondateur de la Cie Coppelius, il explore depuis dix ans les possibilités du théâtre d’objets et le domaine du conte. Spécialisé dans le théâtre d’ombres suivant des techniques issues de différentes traditions (technique Française du XIXème siècle dans le Cabaret du Chat noir et techniques asiatiques), il a élaboré différentes techniques de projections et jeu d’ombres qui trouvent leur place dans les spectacles de la Cie. Humpty-Dumpty et oeuvre à la diffusion de ces techniques d’animation auprès du grand public avec les « Petits théâtre du chat noir » qu’il propose. Parallèlement, il réalise des marionnettes (à fils et contact direct) et se forme auprès de spécialistes tels que François LAZARO fondateur du Clastic Théâtre.

Il est également l’auteur de plusieurs pièces de théâtre.  

    Louise

Morena Safar

C’est d’abord à Séville qu’elle trouve son inspiration en partant tous les ans depuis 2013 apprendre le Flamenco auprès des plus grands (Juana Amaya, Juan De Los Reyes, Ursula Lopez, Choni Perez, Juan Paredes, la Choni, Alicia Marquez, El Nano…).
Enfant, Elle apprend la danse orientale dite « bédouine » dans la cuisine de sa maison de Casablanca auprès de ses tantes puis se forme en 2014/2015 aux danses orientales classiques auprès de Nureen Noelia Martini (Séville), Alejandra Palacio (Grenade), ainsi qu’aux danses orientales fusions auprès de Ilhaam ( Madrid ) et Mat Jacob ( Barcelone ).
Son périple aux confins de L’Est en 2010 l’a poussée vers les routes Balkaniques et elle a entrepris une formation professionnalisante auprès du Maître de Danse Tzigane Russe Petia Iourchenko (2015/2016) et en danse Tsigane des Balkans auprès de Simona Jovic (Serbie) et Hermina Hadem (Bosnie).
Enfin, Morena Mora est guide-interprète conférencière depuis 2007 et a travaillé essentiellement sur la géopolitique des ailleurs et l’ethnocentrisme historique (Musée de la Compagnie des Indes/ Service du Patrimoine ville de Lorient). Elle continue de voyager et réalise des conférences dansées autour des danses qu’elle pratique.  Elle fonde avec Grégory Coppelius la Cie Humpty-Dumpty qui met au cœur de son projet artistique le dialogue entre la marionnette, la musique et la danse  dans des créations tout public.

Elle anime par ailleurs la Cie Les Rivages du Vent et est l’auteur et l’interprète du spectacle « Papousti » et du livre qui y est associé.

Julien Lebon

Issu d’une formation classique en violon, Julien LEBON s’intéresse aux musiques du monde en travaillant à la Galerie Sonore d’Angers. Il apprend la darbouka et le oud avec le marocain Tazi Abdehrahim, et s’intéresse aux répertoires d’Europe de l’Est et de Turquie au violon.
Pendant 10 ans, il part à la rencontre des musiciens Roms, s’initie à la musique traditionnelle roumaine à Bucarest, avec, entre autres, Vasile Nasturica, et se forme à Istanbul auprès de Nedim Nalbantoğlu, Baki Kemanci et Serdar Pazarcıoğlu.
Au fil des rencontres, il est amené à travailler d’autres répertoires, toujours en lien avec le peuple rom : le jazz manouche, avec DILI DILI SWING, le flamenco avec le guitariste Stéphane Péron (spectacle NOCHE BLANCA en 2010 avec des musiciens gitans d’Andalousie). Ayant récemment étudié avec Ross Daly et Ergün Hepbildik , il développe sa technique d’improvisation sur les musiques modales au sein de YILDIZ. Il se produit également sur scène avec BASHAVAV (Musiques roms), KELEM (Slam Oriental) et ZA’ATAR (Electro Oriental) en duo avec Maurice Spitz. Il a également joué aux côtés de LAOUN SHARKI (Musique orientale) et la FANFARE O.U.F (Oriental Urban Fanfare).

Danse Tzigane

Morena propose un cours de Danses Tziganes au centre culturel de Mordelles l’Antichambre tous les lundis de 18h à 19h30.

Ce cours prend la forme d’un voyage dansé de la Russie à l’Andalousie au cours duquel les participants apprennent les pas de base et les rythmes propres à ces peuples.

Des stages ponctuels sont également donnés tout au long de l’année et vous pourrez les retrouver sur notre agenda en ligne. Pour être sûr ne pas passer à côté d’un stage contactez-nous à stages@humpty-dumpty.fr

 

Ecole publique de Melesse : théâtre et ombres

Projet autour du théâtre et du théâtre d’ombre avec 10 classes du CP au CM2 mené en 2020-2021 à l’Ecole publique de Melesse.

5 classes ont travaillé sur la pratique théâtrale avec l’écriture et la mise en scène d’une pièce historique. Nous avons ainsi pu traverser le programme d’histoire des différentes classes à l’aide d’une machine à voyager dans le temps qui, des hommes préhistoriques à l’époque de Louis XIV, a permis aux élèves d’explorer ces époques !

5 classes autres classes ont travaillé sur les contes en ombres et la crise sanitaire nous a incité à réaliser un spectacle par classe qui a été filmé afin d’éviter tout brassage. Ces créations ont été réalisées après une représentation du spectacle Moucharabieh pour les élèves.

Les enfants n’y étant présents qu’en ombres, nous pouvons vous proposer ici un aperçu de ce travail (excusez leurs petites voix, ils étaient masqués)